Résumé de la première thèse de Géographie des Déchets

La soutenance est longue et précise. Elle est riche de découvertes inhabituelles dans les propos universitaires : dépotoirs, crassiers, terrils, décharges. Elle dévoile les faces cachées de l'activité économique : arrière-cours des usines, ateliers de récupération et de recyclage. Les échanges ne manquent pas d'émotion et d'enthousiasme, voire d'humour à l'heure de la digestion d'un bon repas d'accueil. Admis avec mention très bien et les félicitations du jury, le nouveau docteur est intérieurement très heureux. Authentique fils de petit paysan, il a désormais des arguments authentifiés pour défendre et protéger la campagne et la vie rurale contre les déversements méprisants et dévastateurs des activités et des comportements de la ville !

Oui sans doute ; mais la publication n'est pas possible. Pas de ressources suffisantes dans les laboratoires universitaires ? Pas d'intérêt chez les éditeurs ? Un tel sujet est risqué et pas vendeur dans une opinion docile confortablement installée dans les proses porteuses de rêves romanesques et d'émotions fictives "policières".

Alors aujourd'hui, que l'on a dû admettre les faits patents des pollutions et des dégradations intempestives, accordera-t-on à ces faits objectivement reconnus l'intérêt innocent et sans risques de la dimension historique ? C'est l'espoir de la présente refonte allégée de la thèse citée, qui pourrait prendre le nom ci-dessous :

"Dans les coulisses de l'économie, il y a 40 ans : les ordures prospères ! Flashback dans le Maine (France de l'Ouest) et la région de Liège (Belgique)"